Mais pourquoi n’y a-t’il pas plus de chocolat à l’ananas?
Arariwa propose ici une excellente gâterie. Les morceaux d’ananas confits, sous la barre, ajoutent leur saveur et leur acidité à la rondeur du chocolat. Certes, on n’en goûte pas la finesse, mais c’est très agréable et ça se mange très vite!
C’est la deuxième barre de Wiñak que j’essaie, et c’est toujours encore un chocolat extraordinaire. C’est un chocolat assez doux mais complexe, herbal comme un thé noir fin, mais aussi des notes réconfortante de crème et de noix de pécan, et quelques touches de caramel salé et de malt. Il reste longtemps en bouche, déroulant une symphonie de saveurs. Un immense chocolat, pour lequel il nous faut remercier les Kichwa du Rio Napo.
Un autre chocolat Mexicain, trouvé chez Mango y Chile à Bacalar. Cette fois-ci, le cacao est originaire du village de Tuzantan, dans la province de Chiapas. La région, la plus au sud du Mexique, abrite aussi le village appelé Cacahoatan, “terre du cacao”, par les Toltèques.
Au cours d’un voyage au Yucatan, il m’était impossible de ne pas succomber à la tentation. Le Yucatan, où Mayas utilisaient el cacao comme monnaie d’échange et fruit sacré. Le Mexique, où les Européens le découvrirent et le transformèrent en chocolat tel qu’on le connaît.
En quête de chocolats fins, peu de succès. Ce n’est pas la même explosion qu’en Équateur. Mais, quand même, une marque, ki’Xocolatl, qui s’y consacre.