(Note: la tablette que j’essaie est trop vieille et le chocolat s’est abîmé dans le temps. Je vais tenter de passer par dessus et d’imaginer une tablette fraîche – mais l’évaluation en pâtit évidemment, autant dans la texture que le goût.)
J’aime beaucoup les cerises. Et j’aime beaucoup le chocolat (eh ouais!). C’est donc avec beaucoup d’attentes que j’ai ouvert la boîte de cette tablette.
Peut-être un peu trop d’attentes, en fait. Car les cerises, pour être goûteuses, doivent être fraiches. Pour des raisons évidentes, dans ce chocolat, elles sont plutôt séchées.
On a donc un chocolat qui est très normal pour Pacari – sa base est toujours excellente – et à la fin, lorsqu’il a fondu, il reste dans la bouche de petits bouts de cerise secs qui ont un goût très léger. C’est un peu décevant.
Mindo Chocolate sait faire du chocolat. Commençons par la texture: parfaitement lisse, doucement craquante avant de fondre lentement, riche mais légère. Puis, le goût: dans les premières secondes, il remplit la bouche avec des notes chaleureuses. Lentement, se déclinent des saveurs boisées, de feuilles et d’écorce et de miel. Ensuite, alors qu’il commence à fondre, viennent se rajouter les tons de beurre et d’amande. Il disparaît enfin, en laissant l’impression d’avoir pris une gorgée d’un excellent chocolat chaud.
Un chocolat magistral.
Comme son cousin 77%, ce chocolat est d’une finesse incroyable. Tout en restant assez similaire, il est moins boisé, et va chercher plus de tonalités de beurre et de menthe, et laisse un bouche un gout presque rafraîchissant. Il en reste un chocolat un peu moins puissant, qui goûte un peu moins longtemps, mais qui est peut-être la meilleure porte d’entrée pour les amateurs de chocolats plus doux.
Il faut replacer la critique de ce chocolat dans le contexte temporel. J’ai d’abord gouté ce chocolat 1) après un mauvais souvenir du prix (nous n’avions pas regardé le prix avant de l’acheter… 8$ pour 30g) et 2) pendant que je parlais à des amis équatoriens des délices du chocolat de leur pays. Ma première impression a été assez mauvaise. M’est venu avant tout un goût terreux et amer qui restait dans la bouche. Une déception qui alimentait aussi le discours que nous avions…