Un chocolat floral à souhait. On ouvre avec un bouquet de jasmin, de la rose et de la fleur d’oranger, suivi de cerises et noisettes, enrobant un coeur boisé un petit peu amer.
C’est un grand chocolat, qui provoque un feu d’artifice de saveurs.
Faire du bon chocolat, c’est difficile, même avec du cacao équatorien.
C’est ce que nous démontre cette petite entreprise familiale, basée dans la forêt amazonienne. Sur l’emballage de cette tablette, trouvée au marché artisanal de Quito, il n’y a aucun détail.
C’est donc au goût que j’identifie qu’il s’agit d’un chocolat au lait.
Ce chocolat de Mindo tente de trouver un équilibre entre le goût du piment, qui modifie la saveur du chocolat, et son côté piquant. On sent une hésitation: pour éviter qu’il ne pique trop fort, on n’a pas beaucoup de saveur.
Le résultat: un chocolat qui ressemble beaucoup à (l’excellent!) chocolat Mindo 77%, avec un petit côté piquant en fin de bouche.
Une visite à Bruxelles a été l’occasion de visiter plusieurs boutiques de chocolats. La marque Pierre Marcolini est dans les plus connues, et pas seulement pour ses pralines: ils vendent aussi de grands crus.
Étonnamment, aucun chocolat d’Équateur. Alors j’ai voulu essayer autre chose, qu’on ne voit pas souvent: un cacao Indien, de la variété Amelonado.