Quand j’étais enfant, il arrivait que des pensées anxieuses me gardent éveillé la nuit. Lorsqu’elle s’en rendait compte, ma mère me levait et m’amenait dans la cuisine boire un verre de lait parfumé à l’eau de fleur d’oranger.
La chocolaterie du Village de Baie St-Paul, dont j’ai parlé dans le post du 5 octobre 2024, ne vend pas que du chocolat Équatorien. En prévision d’un voyage au Vietnam, mon ami m’a donc rapporté cette petite tablette. Le design est très joli, les carrés d’épaisseurs inégales sont gravés de fleurs tropicales.
Les chocolats ChocoCumi “Lugares de mi tierra” sont souvent excellents dès le premier carré. Celui-ci, cependant, il faut prendre le temps de l’apprécier tranquillement pour en explorer les saveurs.
Le pin maritime provient du bassin méditerranéen, où il est cultivé pour son bois. Il serait aussi trouvé au Chili, en tant qu’espèce envahissante. Son essence est parfois utilisée dans les sirops pour la toux.
Mais comment est-ce que Pacari a eu l’idée de l’utiliser pour un de ses chocolats?
La guaviduca porte un bien joli nom – mais vous êtes très fort si vous savez de quoi il s’agit. Une recherche Google fait ressortir deux articles scientifiques parlant d’une essence de l’Amazone équatorienne, au nom latin de Piper carpunya (du genre des poivres), utilisée traditionnellement par les peuples Shuars pour soigner inflammation, plaies, et ulcères.